Le licenciement d’une salariée en raison de son état de grossesse est-il nul ?
OUI – Un tel licenciement caractérise une atteinte au principe d’égalité de droits entre l’homme et la femme, garanti par l’alinéa 3 du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946. La salariée qui demande sa réintégration a droit au paiement d’une indemnité égale au montant de la rémunération qu’elle aurait dû percevoir entre son éviction de l’entreprise et sa réintégration. Peu importe que la salariée ait pu obtenir des revenus de remplacement. Le montant de la rémunération se calcule sans déduction des éventuels revenus de remplacement dont elle a pu bénéficier pendant cette période.
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