FAUTE GRAVE : INJURES – OUI (20-6)

« Il est établi par les conclusions du demandeur lui-même qu’il a prononcé les termes rapportés dans la lettre de licenciement. Si la taille de l’entreprise et certains usages locaux autorisent une relative familiarité entre les ouvriers et les cadres de la Direction, il n’est pas admissible que les salariés, par leur comportement et vocabulaire, remettent en cause sa crédibilité en tant qu’employeur. Lors de l’altercation qui a opposé M. M à M. G, le 19 mars 1997, l’ensemble du personnel de l’entreprise était présent, Messieurs A, W et L ont témoigné de l’agressivité de M. M à l’encontre de son […]